Maniaques, crispés et fragiles, les poèmes de Daniel LeBlanc-Poirier sont effervescents comme un soda mousse et éblouissants comme des phares de motoneiges dans la nuit. Avec une touche urbaine et sans ambages, LeBlanc-Poirier magnifie le quotidien et en extrait une poésie singulière et accessible qui, lorsque le besoin se fait sentir, presse sur la gâchette. Gyrophares de danse parfaite est le récit poétique et tumultueux d'un homme est d'une femme que tout sépare, les frontières et le coeur, mais qui sillonnent tout de même l'Amérique, à la poursuite l'un de l'autre, dans l'espoir d'entretenir l'illusion d'une vie commune. C'est la paraphrénie trépidante d'un déséquilibre lâché lousse, la police à ses trousses, convaincu que l'amour se trouve toujours plus à l'ouest et nourrissant l'espérance qu'une fois celui-ci atteint peut-être pourra-t-on arrêter de sombrer ?